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WHY I AM NOT A PAINTER

WIL MURRAY

19 Novembre - 16 Décembre 2008

WILL MURRAY | WHY I AM NOT A PAINTER | VUE D'EXPOSITION | GALERIE PATRICK MIKHAIL | OTTAWA | 2008

WILL MURRAY | WHY I AM NOT A PAINTER | VUE D'EXPOSITION | GALERIE PATRICK MIKHAIL | OTTAWA | 2008

PATRICK MIKHAIL GALLERY présente WHY I AM NOT A PAINTER, une exposition solo de l'artiste montréalais WIL MURRAY

Du 19 novembre au 16 décembre 2008

Vernissage :
Le vendredi 21 novembre 2008
17 h 30 à 21 h 30

19 NOVEMBRE 2008...PATRICK MIKHAIL GALLERY est heureuse de présenter WHY I AM NOT A PAINTER, une exposition solo de nouvelles œuvres de l'artiste montréalais WIL MURRAY.

M. Murray est le gagnant de l'Est du Canada et demi-finaliste national du Concours de peintures canadiennes RBC 2008. Son travail a récemment été présenté dans le cadre d'une exposition au Musée des beaux-arts du Canada mettant en vedette les œuvres des 16 finalistes de RBC. Il participera également à l'exposition très attendue MAGENTA CARTE BLANCHE, VOL. 2, PAINTING, au Museum of Contemporary Canadian Art (MOCCA) de Toronto. L'exposition, qui ouvre ses portes le 15 novembre 2008, met en vedette 30 des meilleurs peintres émergents, à mi-carrière et établis du Canada.

Dans WHY I AM NOT A PAINTER, M. Murray présente des tableaux inspirés et dédiés au célèbre poète américain Frank O'Hara. En tant que dramaturge, critique d'art, conservateur du Museum of Modern Art et membre de la "New York School". M. O'Hara était étroitement associé à l'expressionnisme abstrait des années 1950. Ses poèmes, qui semblaient improvisés, habituellement de nature conversationnelle et décontractée, remettaient en question la poésie "néo-symboliste" prédominante de l'époque. Considéré par la critique comme l'un des plus grands poèmes d'O'Hara, son poème de 1957 "Why I am not a painter" réfléchit sur le processus créatif, remettant en question le statu quo, l'humour et la légèreté que l'on y trouve. C'est dans ce contexte que M. Murray présente son œuvre la plus récente.

L'exubérance joyeuse de la palette de couleurs influencée par l'art pop de M. Murray arrête les spectateurs dans leur course, insistant pour qu'ils en prennent connaissance. Les couches de peinture sont légion, versées avec soin sur le support, coupées dans certaines sections et réappliquées ailleurs, créant une composition qui semble cacophonique au premier regard. La finition brillante de la peinture intensifie ce chaos apparent, amenant les yeux à chercher un point de référence stable. Une fois le choc initial passé, la complexité de l'œuvre, la façon dont elle est à la fois familière et particulière, commence à s'enregistrer.

Ses œuvres généreuses et complexes s'inscrivent dans la résurgence de la peinture en tant que médium pertinent pour l'art contemporain. M. Murray, cependant, poursuit une pratique non représentative qui catéchise l'histoire de la peinture moderne d'une manière ludique, ramassant les fils brisés et les entraînant dans des directions nouvelles et audacieuses. La manière dont il construit des zones spécifiques de la surface tout en en creusant d'autres représente une audace et une remise en question de la nature bidimensionnelle du support, créant une qualité sculpturale sans produire une profondeur illusionniste. En lien avec la technique formelle, l'œuvre de M. Murray aborde la question de la narration : l'histoire que chaque tableau nous raconte de sa propre création. Mais l'œuvre échappe à une narration facile de progression - le récit n'est pas simple, il n'est pas facile à raconter - car la fin d'un tableau est enlevée et placée au milieu d'un autre, le début et les couches de peinture qui suivent sont visibles par endroits et dissimulées ailleurs. Son travail est exigeant dans la mesure où il rend étrange et nouveau ce qui était autrefois familier, habillant la dissonance dans sa sublime tenue du dimanche.


"Why I Am Not a Painter
I am not a painter, I am a poet. Why? I think I would rather be a painter, but I am not. Well, for instance, Mike Goldberg
is starting a painting. I drop in. "Sit down and have a drink" he says. I drink; we drink. I look up. "You have SARDINES in it." "Yes, it needed something there." "Oh." I go and the days go by and I drop in again. The painting is going on, and I go, and the days go by. I drop in. The painting is finished. "Where's SARDINES?" All that's left is just
letters, "It was too much," Mike says.
But me? One day I am thinking of a color: orange. I write a line about orange. Pretty soon it is a whole page of words, not lines. Then another page. There should be so much more, not of orange, of words, of how terrible orange is
and life. Days go by. It is even in prose, I am a real poet. My poem is finished and I haven't mentioned orange yet. It's twelve poems, I call it ORANGES. And one day in a gallery I see Mike's painting, called SARDINES."
Frank O'Hara 1957

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