IMAGES: MAXIME BROUILLET
TIM KENT
VAGARIES OF PRECISION
2 OCTOBRE AU 20 NOVEMBRE 20 2021
VERNISSAGE :
SAMEDI 2 OCTOBRE 2021
14H À 18H
PATRICK MIKHAIL a le plaisir de présenter VAGARIES OF PRECISION, une exposition de nouvelles peintures de l'artiste new-yorkais TIM KENT.
Dans Vagaries of Precision, Tim Kent nous invite à penser l'espace comme une rencontre entre l'architecture et l'air, la structure et le vide, une opportunité de basculer entre des forces opposées et d'apprécier leurs relations de dépendance.
Dans sa première exposition solo avec Patrick Mikhail, Kent a créé des œuvres dans lesquelles le contenu architectural des peintures aborde la culture visuelle des structures de pouvoir traditionnelles, mais celles qui s'estompent et se fragmentent. Cela fait partie d'une réponse à l'illusion moderniste de transparence, une illusion qui informe tant de choses sur la culture contemporaine. La vieille idée de la façon dont le pouvoir se présente s'est transmuée dans les enceintes de verre du postmodernisme. La transparence est plus évidente mais c'est le mensonge des hyper-marchés des capitaux. Comme le dit Kent, « l'architecture représente l'ordre et le chaos ». Elle produit des structures sous couvert de précision géométrique et pourtant toujours avec l'inévitable faillibilité de la présence humaine.
Les vides et les ratures dans les peintures de Kent permettent à l'œil de s'arrêter et de se réinitialiser, avant de plonger dans les détails trigonométriques et les coups de pinceau expressionnistes qui caractérisent son travail. L'amalgame de l'ambiguïté et de la présence offre un espace à l'imagination du spectateur. Kent conserve les fenêtres, les couloirs et les murs qui se désintègrent comme voies d'évacuation pour le regard du spectateur d'un endroit à un nouvel espace à travers la toile. Les œuvres invitent à des thèmes interprétatifs mais interfèrent avec des notions insistantes.
Kent explore l'histoire de l'architecture, la théâtralité de la peinture académique, la signification des systèmes vectoriels et le rôle de la figure en tant que mesure en perspective pour produire des méta-visualisations de la façon dont nous vivons le monde aujourd'hui.
Ces dernières œuvres répondent à l'isolement d'une pandémie passé à travailler dans son studio basé à Brooklyn où l'inspiration est venue d'espaces dans ses souvenirs - des sites visités et vécus dans une vie qui a commencé au Canada et se retrouve maintenant à rentrer chez lui pour cette exposition avec Patrick Mikhaïl.