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LA GALERIE PATRICK MIKHAIL PRÉSENTE UNE EXPOSITION DE NOUVELLES PEINTURES ET UN LANCEMENT DE CATALOGUE PAR L'ARTISTE AMY SCHISSEL, FINALISTE DU CONCOURS DE PEINTURE CANADIEN RBC 2011

AMY SCHISSEL
SYSTEMS FEVER

18 AVRIL AU 28 MAI 2012

VERNISSAGE :
VENDREDI 20 AVRIL 2012
17H30 À 21H30

ENTRETIEN AVEC L'ARTISTE :
DIMANCHE 6 MAI 2012
14H


LANCEMENT DU CATALOGUE :
AMY SCHISSEL: SYSTEMS FEVER
AVANT-PROPOS DE SANDRA DYCK
ESSAI DE PETRA HALKES

 

La galerie PATRICK MIKHAIL est heureuse de présenter SYSTEMS FEVER, une exposition de nouvelles peintures de AMY SCHISSEL, finaliste du Concours de peintures canadiennes RBC 2011.

De plus, nous sommes heureux de lancer AMY SCHISSEL : SYSTEMS FEVER, le premier catalogue de notre nouvelle initiative intitulée PATRICK MIKHAIL PUBLISHING. Le catalogue comprend un avant-propos de la conservatrice Sandra Dyck et un essai de l'artiste, conservatrice et érudite Petra Halkes.

Les peintures de SYSTEMS FEVER sont issues de la recherche continue d'Amy Schissel pour répondre à la qualité progressivement dématérialisée de notre culture axée sur les données et saturée de médias dans le domaine de la peinture abstraite. Des schémas tourbillonnants, des systèmes de notation concentrés, des surfaces saturées de couleurs intenses et des structures linéaires en toile négocient des moments hybrides où la peinture et les modes de représentation numérique entrent en collision. Ces systèmes, frénétiquement superposés pour visualiser les flux d'information en grande partie invisibles qui traversent les villes, flottent au-dessus des continents et semblent nier le besoin de localisation géographique pour l'interaction humaine et la communication. Les peintures récentes de Schissel sont une réinvention imaginative de notre paysage contemporain : elles sont devenues un moyen de réinsérer un sens de lisibilité civique où le World Wide Web nous appelle à être partout et nulle part à la fois.

Les œuvres évoluent à travers des marquages obsessionnels et répétitifs où la peinture et d'autres supports sont superposés et refaçonnés afin de retrouver presque mystérieusement les images qui en résultent ; un collage de plâtre, de cire chaude et froide, de dessins recyclés, d'encre, de peintures acryliques et à l'huile, de marqueurs, de déchiquetages de papier couleur. La surface est ensuite travaillée en coupant ou en décollant les différentes couches, qui sont rattachées à la surface une fois que les déplacements spatiaux commencent à apparaître. Ce processus régénérateur permet à Schissel d'inventer, de trouver et de réagir aux systèmes et séquences émergents qui commandent l'investigation et informent l'évolution du réseau linéaire.

Bien que le processus de fabrication soit inspiré par les gains et les pertes d'informations qui se produisent dans les traductions numériques, les tableaux ne sont pas construits numériquement. Il s'agit plutôt de cartographies tactiles, faites à la main, qui retracent des réseaux amorphes de flux d'information parallèles à notre géographie physique. Ces peintures visent à redynamiser l'abstraction tout en conservant la pertinence d'un environnement axé sur les données en s'abonnant aux processus de numérisation dans le cadre des stratégies de la peinture consacrées par le temps.

Amy Schissel a été finaliste au Concours de peintures canadiennes RBC 2011. Ses œuvres font partie des collections de la Banque d'œuvres d'art du Conseil des Arts du Canada, du ministère des Affaires étrangères du Canada, de l'Université libre de Bruxelles, en Belgique, et du Gotland Museum of Fine Arts, en Suède, ainsi que de nombreuses collections privées internationales. Elle a obtenu son baccalauréat en beaux-arts de l'Université d'Ottawa en 2002 et sa maîtrise en beaux-arts de l'Université d'Ottawa en 2009. Elle a été la récipiendaire canadienne du Prix Brucebo des beaux-arts 2009 et a exposé à l'échelle nationale et internationale, notamment à la galerie de l'Université de Bruxelles, en Belgique, à la galerie Karsh Masson à Ottawa et au Centre d'art Imagier à Gatineau, au Québec. Elle est récipiendaire de diverses subventions et bourses du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des Arts de l'Ontario et de la Ville d'Ottawa. En novembre 2010, elle a participé à l'exposition "4 peintres d'Ottawa" à la galerie d'art de l'Université Carleton. Schissel vit et maintient sa pratique à Gatineau, Québec.

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