GRACELEE LAWRENCE
VECTOR FIELD
26 AVRIL AU 21 JUIN 2025
VERNISSAGE :
SAMEDI 26 AVRIL 2025
14 H À 18 H
PATRICK MIKHAIL a le plaisir de présenter VECTOR FIELD, une installation de nouvelles œuvres de GRACELEE LAWRENCE. Après plusieurs présentations dans le cadre du programme de la galerie et de nombreuses foires d'art, dont NADA, Future Fair, Art Toronto et Plural, Lawrence s'intéresse à la physicalité de l'environnement de la galerie pour présenter un projet in situ au récit unique et personnel.
L'exposition VECTOR FIELD de Gracelee Lawrence fait référence à la physique du mouvement des fluides et aux organismes transmettant des agents pathogènes, compliquant ainsi les tentatives humaines de compréhension empirique. Dans cette série, Lawrence intègre des insectes comme bijoux ou décorations, les présentant comme de délicats ornements et symboles d'interdépendance écologique. Plutôt que de susciter la peur ou l'animosité, ces œuvres imaginent un avenir de coexistence à travers l'ornementation mutuelle.
Le travail de Lawrence explore l'interaction entre fabrication numérique et augmentation manuelle, fusionnant réalités physique et numérique. Grâce à la numérisation 3D, à la manipulation logicielle et à l'intégration de plantes comestibles, ses sculptures imprimées en 3D explorent les frontières mouvantes entre technologie, corps et biologie. Utilisant souvent des filaments d'imprimante 3D dérivés de maïs OGM, elle critique les complexités écologiques et éthiques des bioplastiques, questionnant les discours sur la durabilité et l'impact environnemental de l'agriculture industrielle.
Ses sculptures de rideaux de perles trouvent leur origine dans des environnements numériques, où elle construit des scènes virtuelles de feuillage et de personnages. Des captures d'écran de ces espaces sont traduites en rideaux de perles, chaque pixel correspondant à une perle de verre enfilée à la main. En transformant des données numériques en forme physique, Lawrence relie l'éphémère au tangible. La matérialité commune du verre, tant dans les perles que dans les systèmes informatiques, renforce le lien entre les mondes numérique et physique, ancrant l'imagerie éphémère dans une présence artisanale.