LA GALERIE PATRICK MIKHAIL EST FIÈRE DE PRÉSENTER ‘’BLACK KNIGHTS OF COCKAIGNE’’, UNE EXPOSITION DES ŒUVRES LES PLUS RÉCENTES DU PEINTRE JOE BECKER
JOE BECKER
BLACK KNIGHTS OF COCKAIGNE
MONTRÉAL
DU 24 FÉVRIER AU 19 MARS 2016
VERNISSAGE EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE
SAMEDI, 27 FÉVRIER 2016
DE 14 À 17 HEURES
La galerie Patrick Mikhail est fière d’annoncer l’arrivée de Joe Becker parmi les artistes représentés et, par la même occasion, inaugurer la première exposition de nouvelles oeuvres depuis celle, retentissante et acclamée par la critique, au Centre Phi en 2013.
Pour son premier solo avec la galerie Patrick Mikhail, Joe Becker présente un nouveau corpus intitulé BLACK KNIGHTS OF COCKAIGNE. Exposé du 24 février au 19 mars 2016, cet événement rassemble les plus imposants grands formats que l’artiste ait produits à ce jour.
À travers BLACK KNIGHTS OF COCKAIGNE, Joe Becker nous propose des tableaux saturés de références tirées de son encyclopédie visuelle, laquelle s’épanchant dans la culture de masse et son torrent d’inventions farfelues. Ces énormes tableaux bloquent une compréhension rapide et sont remplis d’un humour qui abonde en histoires. Des motifs se développent et s’entrechoquent, donnant naissance à des dédoublements hallucinatoires.
Comiquement décalés, moralement corrompus, rempli d’alcool et souvent terrifiants, tels sont les univers dépeints dans BLACK KNIGHTS OF COCKAIGNE et annoncent un monde cauchemardesque et excessif. Outre ces références, les peintures de Joe Becker nous montrent aussi un côté personnel empreint de personnages et de vedettes de la culture de masse : des rockeurs boutonneux habitant la banlieue de son enfance dans les années 80 mis en lien avec un vieux E.T, un bonhomme de neige fondant, une pilule de Prozac anthropomorphe aux tendances suicidaires coexistant avec un alter ego de l’artiste. Tous ces personnages réapparaissent continuellement dans son travail, comme des êtres autonomes existant dans une déroutante gueule de bois.
Plusieurs thèmes et notions reviennent dans les œuvres de Joe Becker : une innocence corrompue, la nostalgie, la décadence et les personnages et célébrités de son enfance. Ces notions ont gardé une importance cruciale dans sa pratique à travers les années pour une multitude de raisons. Ils font partie de notre angoisse commune autant socialement que culturellement. Cette imagerie prend source dans les cartoons, les magazines satiriques, les films d’horreurs, les pochettes de cassette VHS, les jeux vidéos, les cartes sportives à collectionner et les illustrations pour enfant, le tout mis dans une soupe primaire. Il en découle un univers grouillant assiégé de gourmandise opulente, d’humour gras, d’histoires farfelues et d’un assemblage riche de rebuts personnel et culturel. Cette répétition d’artéfacts et de personnages, tous avec leurs penchants propres, cohabitent dans un espace qui est rempli de fausses pistes, de blagues pour les initiés et de souvenirs se chevauchant.
Récemment, Joe Becker a exposé son travail au Centre Phi à Montréal en 2013, en plus d’exposition à New York, Londres, Leipzig et Los Angeles. Son travail a fait partie de Carte Blanche Vol.2 : Painting au MOCCA à Toronto, en 2009. Ses œuvres sont incluses dans plusieurs collections publiques et privées au Canada et aux États-Unis telles que la Collection Absolut- M.O.M.A New York. Il a participé à nombre considérable de foires internationales comme : AQUA MIAMI, Pulse L.A, Scope New York, Scope Miami, ARCO Madrid et DC Dusseldorf Contemporary. Il est le gagnant du 2013 Tom Hopkins Memorial Graduate Award et du 2014 Lilian Vineberg Graduate Award. Joe Becker est détenteur d’une maîtrise de l’université Concordia, obtenu en 2015 et d’un baccalauréat de l’O.C.A.D en 2003.