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La production photographique et installative de Natascha Niederstrass est imprégnée des interrelations symboliques qu’elle décèle dans la culture visuelle et dans l’histoire. L’artiste crée des reconstitutions narratives de phénomènes qui auraient été marginalisés par les discours dominants, en vue de rétablir leur place dans nos perceptions du réel.

Mettant à profit la vidéo, la photographie et l’installation, le travail de Natascha Niederstrass s’inspire en particulier de l’histoire de l’art, de faits-divers, de la scène de crime et du cinéma d’horreur de façon à souligner l’ambiguïté des signes et des codes culturels acceptés comme des vérités qui s’avèrent trompeuses par rapport à une réalité qui bien souvent nous échappe.

Fascinée par les questions de narrativité, elle explore les possibilités offertes par les méthodes de reconstitution, opérant spécifiquement dans les marges entre les notions de vérité et de fiction. Niederstrass choisit souvent d’utiliser une esthétique forensique afin de transporter le spectateur dans l’exaltant processus de reconstitution d’une histoire, d’une scène, d’une action spéculative ou d’un événement exclu du « visible ».

Diplômée de l’Université Concordia à Montréal (BFA) et de l’Université York à Toronto (MFA), Natascha Niederstrass a présenté plusieurs expositions individuelles et collectives en galerie et centres d’artistes. Son travail fait partie des collections du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée d’art de Joliette, de la Banque Nationale du Canada, de la Ville de Longueuil et de la Ville de Laval. Elle a complété une résidence à VU Photo à Québec en juin 2021 pour développer un nouveau corpus qui fut présenté en 2022 dans le cadre de la 10e édition de la Manif d’Art de Québec. À l’hiver 2021, elle réalisa également une résidence de recherche au Centre SAGAMIE en duo avec l’artiste saguenéenne Caroline Fillion dont le résultat des recherches fut diffusé à Occurrence - espace d'art et d’essai contemporains et au Centre SAGAMIE. Son premier livre d’artiste Stress aigu fut publié par Les Éditions Rodrigol au début de l’année 2022.  Elle entreprend une nouvelle collaboration avec la Galerie Patrick Mikhail à Montréal dès la fin de l’année 2022 en y présentant son corpus Escamotage d’une femme.  À l’automne 2024, la Galerie Patrick Mikhail la réinvite afin qu’elle y présente un tout nouveau corpus (NOV) intitulé Ruinenlust et le Musée d’art contemporain du Val-de-Marne (MAC VAL) présentera prochainement son travail dans le cadre d’une exposition collective d’envergure sous le commissariat de Nicolas Surlapierre, Directeur du MAC VAL et Vincent Lavoie, Professeur titulaire au Département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal.

 

 

 

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