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LANCEMENT DU CATALOGUE | AMY SCHISSEL: SYSTEMS FEVER

PATRICK MIKHAIL GALLERY est heureux de présenter AMY SCHISSEL : SYSTEMS FEVER, un nouveau catalogue AMY SCHISSEL, finaliste du Concours de peinture canadienne RBC 2011.

LANCEMENT DU CATALOGUE :
AMY SCHISSEL: SYSTEMS FEVER
AVANT-PROPOS DE SANDRA DYCK
ESSAI DE PETRA HALKES
ISBN : 978-0-9880344-0-2
$40


PATRICK MIKHAIL GALLERY est heureux de lancer AMY SCHISSEL : SYSTEMS FEVER le premier catalogue de notre nouvelle initiative intitulée PATRICK MIKHAIL PUBLISHING. Le catalogue comprend une préface de la conservatrice Sandra Dyck et un essai de l'artiste, conservatrice et universitaire Petra Halkes. Le catalogue est lancé en même temps que l'exposition intitulée SYSTEMS FEVER, la première exposition individuelle de l'artiste avec la galerie.

Les peintures de SYSTEMS FEVER sont issues de la recherche continue d'Amy Schissel pour aborder la qualité progressivement dématérialisée de notre culture dominée par les données et saturée par les médias dans le domaine de la peinture abstraite. Des schémas tourbillonnants, des systèmes de notation concentrés, des surfaces saturées de couleurs intenses et des structures linéaires de type web négocient des moments hybrides où la peinture et les modes de représentation numérique entrent en collision. Ces systèmes, disposés en couches frénétiquement pour visualiser les flux d'information largement invisibles qui traversent les villes, planent au-dessus des continents et semblent nier le besoin de localisation géographique pour l'interaction et la communication humaines. Les peintures récentes de Schissel sont une réinvention imaginative de notre paysage contemporain : elles sont devenues un moyen de réinstaurer un sentiment de lisibilité civique là où le World Wide Web nous appelle à être partout et nulle part à la fois.

Les œuvres évoluent à travers des marquages obsessionnels et répétitifs où la peinture et d'autres médias sont superposés et reformées afin de trouver presque mystérieusement les images résultantes ; un collage de plâtre, de cire chaude et froide, de dessins recyclés, d'encre, de peinture acrylique et à l'huile, de marqueurs et de lambeaux de papier coloré. La surface est ensuite travaillée en découpant ou en décollant les différentes couches, qui sont à nouveau fixées sur la surface lorsque les décalages spatiaux commencent à apparaître. Ce processus de régénération permet à Schissel d'inventer, de trouver et de réagir aux systèmes et aux séquences émergentes qui commandent l'investigation et informent l'évolution du réseautage linéaire.

Bien que le processus de fabrication soit inspiré par les gains et les pertes d'information qui se produisent dans les traductions numériques, les tableaux ne sont pas construits numériquement. Il s'agit plutôt de cartographies tactiles, faites à la main, qui tracent des réseaux amorphes de flux d'information parallèles à notre géographie physique. Ces peintures visent à revigorer l'abstraction tout en conservant leur pertinence dans un environnement axé sur les données en souscrivant aux processus de numérisation dans le cadre des stratégies traditionnelles de la peinture.

Amy Schissel a été finaliste au Concours de peintures canadiennes de RBC 2011. Ses œuvres font partie des collections de la Banque d'œuvres d'art du Conseil des Arts du Canada, du ministère des Affaires étrangères du Canada, de l'Université libre de Bruxelles, en Belgique, et du Gotland Museum of Fine Arts, en Suède, en plus de nombreuses collections privées internationales. Elle a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l'Université d'Ottawa en 2002 et une maîtrise en beaux-arts de l'Université d'Ottawa en 2009. Elle a été la récipiendaire canadienne du prix Brucebo pour les beaux-arts en 2009, et a exposé à l'échelle nationale et internationale, y compris des expositions individuelles à la Galerie de l'Université de Bruxelles, en Belgique, à la Galerie Karsh Masson à Ottawa et au Centre d'art Imagier à Gatineau, au Québec. Elle est récipiendaire de diverses subventions et prix du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts de l'Ontario et de la Ville d'Ottawa. En novembre 2010, elle a participé à l'exposition " 4 Ottawa Painters " à la galerie d'art de l'Université Carleton. Schissel vit et maintient sa pratique à Gatineau, Québec.

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